Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les chaudières gaz à condensation sont désormais soumises à une TVA de 10 %, contre 5,5 % précédemment. Cette décision, issue d’un arrêté publié fin décembre 2024, a pour objectif de réduire les avantages fiscaux pour les équipements fonctionnant avec des énergies fossiles. Le projet initial prévoyait une hausse à 20 %, mais cette mesure a été rejetée lors des discussions budgétaires.
Cette évolution fiscale vise à encourager le remplacement des chaudières au gaz par des solutions plus respectueuses de l’environnement, telles que les pompes à chaleur (PAC). Bien qu’installées à un coût plus élevé (entre 10 000 et 18 000 euros), ces systèmes bénéficient d’aides financières comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-prêt à taux zéro, réduisant significativement l’investissement initial. De plus, les PAC permettent des économies d’énergie sur le long terme.
Les taux réduits continuent toutefois de s’appliquer à l’entretien des chaudières existantes, offrant un répit aux ménages équipés. Face à cette hausse de TVA, les alternatives écologiques comme les chaudières à biomasse ou les systèmes solaires combinés restent des options intéressantes pour se conformer aux directives européennes et limiter son impact environnemental.