ETATS-UNIS – L’AIR-CONDITIONING, HEATING, and REFRIGERATION INSTITUTE (AHRI) a chaleureusement accueilli la décision des parties au protocole de Montréal de travailler à un amendement en 2016 qui incluera les frigorigènes hydrofluorocarbures (HFC) dans le champ d’application de ce traité, avec un objectif d’établir un calendrier pour la réduction progressive de leur utilisation dans le monde entier. L’AHRI était particulièrement réceptif à cette résolution et est un soutien de longue date du plan de réduction progressive du HFC dans le cadre du Protocole de Montréal.
« Même si les autres signataires MP ont débattu de la proposition d’origine nord-américaine pour y inclure les HFC, les entreprises membres de l’AHRI – y compris les producteurs de fluides frigorigènes et les fabricants d’équipements d’origine – ont recherché de manière proactive des alternatives potentielles aux HFC pour s’assurer que les fabricants de climatisation et de réfrigération ont accès à des frigorigènes appropriés », a commenté le président et chef de la direction de l’AHRI, Stephen Yurek.
L’AHRI a travaillé au côté des agences gouvernementales américaines et des groupes de défense de l’efficacité énergétique durant plusieurs années afin d’assurer une réduction progressive de ces produits chimiques. Dans le cadre de ce processus, l’AHRI gère actuellement un programme de recherche, connu comme le Low-Global Warming Potential Alternative Refrigerants Evaluation Program (Low-GWP AREP) ou Programme d’évaluation alternative de frigorigènes à faible potentiel de réchauffement global qui a débuté en 2011. Suite à la publication des résultats de ce programme, l’AHRI a établi un comité pour enquêter sur les réfrigérants inflammables qui peuvent être considérés comme des alternatives à des frigorigènes à fort potentiel de réchauffement global tels que les HFC.
«Ceci est un accord révolutionnaire et nous avons hâte de faire partie de l’élaboration de cet amendement en 2016 » a conclu M.Yurek avec satisfaction.