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Les nouveaux objectifs de l’État concernant la décarbonation du parc immobilier ont poussé le marché des pompes à chaleur. En effet, dès 2024, le marché augmentera annuellement de 17 % pour devenir l’une des principales solutions de chauffage des foyers français.
Cette hausse enclenchera progressivement le retrait des moyens de chauffage fonctionnant au gaz dans les bâtiments neufs et l’éradication de chaudières au fioul, selon une étude de Delta-EE, cabinet européen de recherche et de conseil.
L’étude concerne l’évaluation de l’impact des nouvelles réglementations sur les solutions de chauffage des Français pour les logements collectifs et individuels, rénovés et neufs. Résultat : la RE2020 limitera l’usage du gaz dans les logements neufs, dans les maisons individuelles à partir de l’été 2021 et dans les logements collectifs à partir de 2024.
Déjà dominantes dans les logements individuels neufs, les PAC et la biomasse poursuivront leur progression (entre 2021 et 2024, +24 % pour le marché des PAC – air/air, air/eau -, avec chauffe-eau thermodynamique). En 2024, 110 000 PAC environ vont être installées en 2024. La limite plus élevée du taux d’émission des logements collectifs neufs pourrait favoriser les PAC hybrides.
Pour les PAC, la rénovation des logements individuels constitue la plus grande opportunité. Ainsi :
- Dans la rénovation, 430 000 PAC devraient être installées.
- Le marché du gaz, entre 2021 et 2024, devrait reculer de -7 %.
- Les PAC air/air et air/eau ainsi que les chauffe-eaux thermodynamiques profiteront de MaPrimeRénov’.
Ce mouvement va être accéléré par plusieurs facteurs, dont la suppression des chaudières fioul à partir de 2022 et les 2,7 milliards d’euros de budget de l’Anah, dédié à la rénovation.