La direction de l’entreprise liégeoise, Honeywell, spécialiste de l’entretien et la fabrication des petites cabines urbaines de gaz, a conclu un accord social avec le syndicat. 50 % des 20 ouvriers licenciés, en plus des trois employés, occuperont dès le 1er octobre un poste chez un nouvel employeur. Le 30 septembre étant la date prévue pour la fermeture définitive de l’entreprise.
Selon la FGTB, l’accord est très correct. En effet, ce dernier prévoit de payer le préavis légal ainsi qu’une indemnité par année d’ancienneté. Cependant, la direction voudrait garder, sur base de volontaire, 8 à 9 ouvriers, pour une durée de 2 mois pour assurer la finalisation de quelques commandes.
Malgré une mission de sous-traitance pour RESA et ORES ainsi qu’un carnet de commandes rempli, la direction avait l’intention d’arrêter la production des stations de mesurage et de réduction de pression de gaz, selon son annonce au mois de mars.
Il y a 2 ans, l’entreprise a été touchée par une première restructuration (arrêt du secteur électricien). Ayant vu le jour en 1919, avec plus de 20 travailleurs assurant la pérennisation du gaz, elle aurait fêté son centenaire cette année.
5 parmi les 29 travailleurs de la société liégeoise conservent leur emploi. Ces derniers protesteront à Grâce-Hollogne par la suite. Un ouvrier était admissible à la prépension, un autre pourrait rester, selon les souhaits de la direction, pour entretenir les cabines existantes.