L’Australie revoit ses émissions de HFC, et réaffirme son engagement envers leur réduction à travers la publication la semaine dernière d’un rapport, soutenu par le gouvernement, portant sur l’utilisation des gaz à effet de serre, et leur effet sur la couche d’Ozone.
Le rapport, sobrement intitulé rapport du programme « Protection de la couche d’ozone et gestion des gaz à effet de serre synthétiques », avait été lancé par le ministre australien de l’environnement, Greg Hunt, en mai 2014.
Un phase-down législatif devrait donc être appliqué au 1er janvier 2018 pour réduire les émissions de HFC de 85% d’ici à 2036.
Le document officiel publié la semaine dernière montre que le phase-down est en fait plus ambitieux que la proposition discutée dans le cadre du protocole de Montréal. Le seuil de tolérance de la proposition actuelle est bien plus bas et propose des paliers de réduction plus fréquents.
Le document affirme fièrement que « l’Australie sera un leader mondial dans la réduction des émissions de HFC en rejoignant les États-Unis, l’Union Européenne et le Japon pour prendre action rapidement. »
Cette proposition est donc un grand pas en avant pour l’Australie, et un pas quelque peu inattendu, compte tenu que le gouvernement actuel est plutôt conservateur. Ce dernier est d’ailleurs très confiant dans le fait que les nouvelles mesures serviront à réduire les émissions de près de 80 millions de tonnes équivalent pétrole d’ici à 2030.
D’autres mesures ont été annoncées par le gouvernement, notamment des amendements législatifs : on les attend en opération d’ici à janvier 2018.