Le gouvernement saoudien envisage de produire, d’ici 2032, 54 gigawatts d’énergie renouvelable et 41 gigawatts d’énergie solaire en investissant 109 milliards de dollars afin d’y parvenir. La demande en électricité dans le royaume ne cesse d’augmenter et ces investissements sont indispensables, selon les observateurs. La majorité de cette énergie sera destinée au refroidissement et à la climatisation. Sachant qu’en Arabie saoudite, il fait constamment chaud.
Tous les pays du monde ne cessent de se développer et la température moyenne a aussi tendance à augmenter. Dans les prochaines décennies, cela devrait entraîner l’augmentation de la demande en climatisation.
Un besoin urgent d’énergie de sources durables
En 2017, la totalité de l’électricité saoudienne était générée par les énergies fossiles comme le pétrole et le gaz naturel. Il est donc plus qu’urgent, pour le pays, de produire de l’énergie provenant de sources durables.
C’est pourquoi dès l’année prochaine, l’Arabie saoudite projette d’utiliser 6 gigawatts d’énergie géothermique et éolienne et plus de 17 gigawatts d’énergie solaire. Selon une étude des chercheurs de l’Université King Abdulaziz située à Djeddah, 70 % de l’électricité du royaume sont utilisés pour le refroidissement et la climatisation.
En été, le thermomètre affiche régulièrement plus de 38 °C entraînant une consommation d’électricité doublée en comparaison avec celle consommée en hiver. Actuellement, l’Arabie saoudite alloue au dessalement de l’eau 20 % de sa production électrique. Un processus indispensable pour fournir à la population locale de l’eau potable.
Comme la lumière directe du soleil est abondante dans le pays, les énergies renouvelables y sont priorisées, plus particulièrement l’énergie solaire.
Pour favoriser le développement des projets de production d’énergie et de dessalement de l’eau, un accord a, d’ailleurs, été signé entre le groupe chinois Shanghai Electric et la compagnie saoudienne Acwa Power.