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Face à l’augmentation des températures extérieures, souvent dépassant les 35 °C, l’organisme humain doit déployer des efforts inhabituels pour s’adapter, engendrant une fatigue considérable. L’être humain fonctionne en partie comme un « système thermique », échangeant continuellement de la chaleur avec son environnement. Pour maintenir sa température corporelle entre 36 et 37,5 °C, il rejette la chaleur produite par sa physiologie, approximativement une centaine de watts, ce qui devient de plus en plus difficile avec la hausse des températures extérieures.

Lorsque les températures sont élevées, le transfert de chaleur par conduction, convection et rayonnement devient moins efficace. Le corps humain doit alors recourir à l’évaporation de la sueur pour réguler sa température, un processus thermiquement efficace mais exigeant en termes d’apport en eau. Ces adaptations physiologiques augmentent les risques pour la santé, comme en témoigne l’accroissement du nombre de décès annuels attribués aux vagues de chaleur, phénomène exacerbée par le réchauffement climatique.

Pour contrer cette surchauffe, l’utilisation de climatiseurs s’est intensifiée, tant dans les bâtiments que dans les véhicules. Depuis 1990, le nombre de ces appareils installés a plus que doublé à l’échelle mondiale, une tendance qui ne cesse de croître face à la nécessité de créer des environnements intérieurs plus supportables.