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Face à la recrudescence des canicules, l’industrie est confrontée à un défi majeur : rendre les climatiseurs énergivores et polluants plus respectueux de l’environnement. L’idée est de trouver des solutions pour se rafraîchir sans contribuer à la pollution. Pour ce faire, l’industrie collabore avec la recherche pour diminuer la consommation d’électricité des climatiseurs et éliminer les gaz réfrigérants nuisibles à l’environnement.
Des progrès significatifs ont déjà été réalisés depuis 1990, réduisant de moitié la consommation moyenne d’électricité des climatiseurs grâce à plusieurs améliorations techniques. Par exemple, l’utilisation de la technologie « inverter » permet de moduler la vitesse du moteur. De plus, l’aération à la demande, un système qui utilise des capteurs pour déterminer le nombre de personnes dans un bâtiment et ajuster les flux d’air, est une autre innovation notable.
Le deuxième défi consiste à remplacer les gaz réfrigérants hautement nocifs encore présents dans la majorité des climatiseurs. Ces gaz, même lorsqu’ils sont confinés à l’intérieur des appareils, peuvent s’échapper en cas de fissure ou si le climatiseur n’est pas correctement recyclé. Pour surmonter ce problème, l’industrie a commencé à utiliser d’autres gaz tels que l’ammoniac et le propane, qui sont moins dommageables pour l’environnement. Les climatiseurs de nouvelle génération évitent même complètement la compression, une technologie énergivore qui n’a guère évolué depuis son invention en 1902. Plusieurs chercheurs et start-ups travaillent sur des climatiseurs qui utilisent de l’eau pour refroidir l’air, offrant une alternative prometteuse.