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Face à la généralisation de l’utilisation de l’air conditionné pour lutter contre le réchauffement climatique, l’industrie et la recherche s’efforcent d’améliorer l’efficacité énergétique des climatiseurs et de limiter leurs impacts environnementaux. En effet, ces appareils représentent 6 % de la consommation électrique totale aux États-Unis. Grâce à plusieurs innovations techniques, dont la technologie « inverter », la consommation d’électricité des climatiseurs a déjà été réduite de moitié depuis 1990.
Le deuxième défi de l’industrie est d’éliminer l’utilisation des gaz réfrigérants nocifs pour l’environnement. Ces gaz, principalement des chlorofluorocarbones (CFC) et des hydrochlorofluorocarbones (HCFC), peuvent s’échapper des appareils en cas de fissures ou de non-recyclage, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Bien que les CFC et les HCFC aient été interdits en 1987, leur remplacement, les hydrofluorocarbones (HFC), doivent être progressivement éliminés d’ici 2050.
Enfin, certains chercheurs travaillent sur des solutions alternatives, telles que l’utilisation de l’eau comme moyen de refroidissement. Des équipes de l’Université nationale de Singapour et de l’Université d’Harvard ont ainsi mis au point des climatiseurs qui utilisent de l’eau pour refroidir l’air. D’autres entreprises, comme la start-up Blue Frontier, dans laquelle Bill Gates a investi, développent des technologies qui utilisent une solution saline pour capter l’humidité de l’air et le refroidir.