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Rothelec, expert en chauffage électrique, a dévoilé en janvier dernier une étude portant sur les intentions d’achat des Français en matière d’équipements de chauffage. La nouvelle enquête de Rothelec se concentre sur les connaissances des Français quant aux différents types de chauffage et leurs émissions polluantes. Les résultats révèlent une perception biaisée : 23 % des répondants considèrent le chauffage biomasse (bûches et granulés de bois) comme le deuxième plus polluant après le fioul (27 %), alors que le gaz naturel est perçu comme moins polluant (15 %). Toutefois, 14 % des participants n’ont pas exprimé d’avis.
Réalité des émissions de CO2 des différents types de chauffage
En réalité, le chauffage au bois émet seulement 30 grammes de CO2 par kWh, bien moins que le fioul, qui en émet plus de 324 grammes par kWh. Rothelec souligne que le bois devrait être classé en quatrième position, après le fioul, le gaz, et le chauffage électrique, en termes de pollution. Malgré cette méconnaissance, 22 % des Français placent encore le chauffage au bois en tête des chauffages les plus polluants. En revanche, le fioul demeure le plus nuisible à l’environnement en raison de ses émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre.
L’avenir des énergies renouvelables selon Rothelec
Éric Anes, président de Rothelec, affirme que bien que les Français se trompent sur les catégories de chauffage les plus polluantes, ils reconnaissent l’importance de l’électricité issue de sources renouvelables comme l’énergie solaire ou éolienne. Les énergies renouvelables sont essentielles pour réduire progressivement l’utilisation des centrales à gaz et à charbon. Interrogés sur les coûts, les Français estiment que le bois est le moins cher, suivi du gaz, du fioul et enfin de l’électricité, sans prendre en compte les frais d’exploitation et de maintenance. Toutefois, l’énergie solaire, bien que coûteuse à l’installation, reste la plus propre et inépuisable.
