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Les pompes à chaleur pourraient être déterminantes pour la Chine afin d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, avec un pic prévu avant 2030 et une neutralité carbone visée pour 2060. C’est ce que révèle un rapport récent de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en collaboration avec l’université de Tsinghua. Ce rapport souligne l’importance croissante de ces technologies dans le contexte énergétique chinois, où le chauffage représente un tiers de la consommation énergétique du secteur industriel et des bâtiments.
Un défi de taille pour le chauffage en Chine
Actuellement, le chauffage en Chine, fortement dépendant du charbon, contribue à hauteur de 40% aux émissions de CO2 du pays. Avec presque la moitié de l’énergie de chauffage des bâtiments et de l’industrie provenant de la combustion directe du charbon, la recherche d’alternatives moins polluantes devient cruciale. L’électrification du chauffage, notamment via l’utilisation accrue des pompes à chaleur, apparaît comme une solution viable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Perspectives et impacts des pompes à chaleur
Les pompes à chaleur, qui permettent de transférer de l’énergie thermique via un fluide frigorigène, connaissent une popularité grandissante. En dépit d’un léger recul global des ventes en 2023, la Chine a enregistré une augmentation de 12% des ventes l’an dernier, renforçant sa position de leader mondial dans ce domaine. L’AIE projette que les pompes à chaleur pourraient contribuer à environ 30% des réductions d’émissions de CO2 dans le chauffage des bâtiments en Chine d’ici à 2050, sous réserve que tous les engagements actuels soient respectés.
