ÉTATS-UNIS – Bien que les fluides frigorigènes naturels offrent une alternative efficace et écologique aux fluides frigorigènes qui émettent des halocarbures dans l’atmosphère, un tout autre type de technologie de refroidissement peut émerger et qui au final s’avèrera encore plus efficace et plus respectueux de l’environnement.
Cette nouvelle technologie est appelée le refroidissement magnétocalorique. C’est la forme la plus récente et la plus développée en matière de refroidissement calorique.
Ce processus a été découvert dans les années 1800 et inclut le refroidissement par effet magnétocalorique et le refroidissement de l’électrocalorique.
Au cours des 40 dernières années, plusieurs systèmes ont été développés afin de démontrer que le concept de refroidissement calorique est fonctionnel. Toutefois, il n’a pas encore atteint le stade de commercialisation.
Cependant, à partir du 1er juillet, le laboratoire américain Ames, basé dans l’État de l’Iowa, veut s’imposer sur le marché en lançant le programme CaloriCool (Caloric Cooling Consortium). Ce programme exploitera les capacités du laboratoire pour promouvoir le refroidissement calorique.
Ames Laboratory agit sous tutelle du ministère de l’Énergie des États-Unis et il a déjà mené des recherches poussées dans ce domaine. Dans le cadre de la réalisation de ce projet, il va collaborer avec huit autres laboratoires nationaux.
Selon les estimations, la technologie basée sur le refroidissement calorique pourrait économiser entre 20 et 35 % de la consommation d’énergie par rapport à un système de compression de vapeur standard. Cette nouvelle technologie pourrait par ailleurs également réduire le bruit, les vibrations, l’entretien mécanique et les risques de fuites de fluides frigorigènes.