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Nicolas Garnier, le délégué général d’Amorce, souligne que des questions politiques se dissimulent derrière les débats techniques précédant l’entrée en vigueur de la RE2020. De tels débats étaient malheureusement presque focalisés sur le chauffage électrique.
Certes, l’optimisation de la performance thermique des bâtiments et le choix du système de chauffage font partie des avancées majeures dans la nouvelle réglementation. Malgré cela, certains points ont fait l’objet d’un débat dans la mesure où ils ont été pris sur un point de vue non pas technique, mais plutôt politique. Tel est, par exemple, le cas du choix du mode de chauffage. Il est de plus en plus exigé de réduire l’empreinte carbone de l’électricité. Ce qui va avoir un impact sur la future programmation pluriannuelle de l’énergie, qui pourrait se pencher du côté de la promotion du secteur nucléaire.
De plus, la RE2020 est plutôt axée vers le choix des pompes à chaleur air-air. Or, leur manque de performance en hiver risque de faire augmenter les demandes sur les réseaux de distribution d’électricité. Cela peut faire augmenter leur prix. Enfin, le réseau de chaleur urbain est un peu négligé. Or, celui-ci peut bien remplir les critères fixés par la réglementation.