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L’Ademe met en garde contre les conséquences de l’utilisation massive de la climatisation face aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. Dans un rapport détaillé, elle souligne les risques de surconsommation énergétique et l’aggravation des îlots de chaleur urbains. L’agence propose des solutions comme l’isolation, les protections solaires et les brasseurs d’air pour réduire la dépendance à la climatisation, tout en insistant sur l’importance de la planification urbaine et de l’adaptation des bâtiments.

L’utilisation de la climatisation, bien que nécessaire, a un impact environnemental significatif. En 2020, elle a généré 4,4 millions de tonnes de CO2 en France, aggravant ainsi l’effet de serre. De plus, les climatiseurs contribuent à l’augmentation des températures extérieures, notamment en milieu urbain. L’Ademe recommande des mesures passives comme l’isolation et la ventilation naturelle pour limiter l’usage de la climatisation active, et suggère des alternatives telles que les puits climatiques et la géothermie.

Pour une gestion durable du rafraîchissement, l’Ademe appelle à une révision de notre approche. Elle encourage l’innovation technologique et l’utilisation de fluides frigorigènes moins nocifs, en ligne avec les nouvelles régulations européennes. L’agence souligne aussi l’importance de l’intégration de la résilience aux vagues de chaleur dans la planification urbaine, afin de protéger les populations vulnérables et de réduire les inégalités face aux conditions climatiques extrêmes.