Getting your Trinity Audio player ready...
|
L’Union européenne intensifie ses efforts pour réduire l’impact carbone du secteur de la réfrigération, en visant une transition rapide vers des fluides réfrigérants bas carbone. Selon Matthieu Paul-Dauphin, le secteur de la réfrigération émet du CO2 non seulement à cause de l’énergie utilisée pour faire fonctionner les systèmes, mais aussi à cause des fuites de fluides frigorigènes dans l’atmosphère. Ces émissions rendent cruciale la modernisation des équipements et la substitution des fluides les plus polluants.
Depuis 2015, la réglementation F-Gas de l’UE a réduit de 69 % l’utilisation des fluides frigorigènes HFC, avec un objectif de réduction de 95 % d’ici 2029. Cette réglementation impose des quotas stricts sur la production et l’importation de ces fluides, poussant les entreprises comme MCI et Axima Réfrigération France à diminuer drastiquement leurs achats de fluides à haut potentiel de réchauffement global (GWP). Malgré les progrès, une attention accrue aux fuites et des investissements dans des technologies plus propres restent essentiels pour atteindre les objectifs fixés.
Le secteur de la réfrigération fait face à des défis majeurs, notamment la potentielle pénurie de fluides frigorigènes et la nécessité de moderniser les installations. Aujourd’hui, seulement 25 % des équipements de réfrigération dans le secteur du commerce de détail utilisent des fluides écologiques. Pour réussir cette transition, il est crucial de sensibiliser et d’accompagner les clients dans l’adoption de ces technologies, tout en espérant des mesures de soutien supplémentaires de la part des institutions pour faciliter ce changement indispensable vers des solutions plus durables.