Lors du sommet de Kigali qui s’est tenu le 13 octobre 2016, 197 États ont signé un accord consistant à mettre fin l’utilisation des hydrofluorocarbures (HFC) à l’horizon 2050. Ces gaz sont principalement utilisés comme réfrigérant dans les réfrigérateurs et les climatiseurs.
L’interdiction des HFC entre dans le cadre de la promotion des nouvelles solutions à plus faible potentiel de réchauffement global (PRG). Le but est de mieux préparer les fabricants à améliorer leurs installations. Ce qui impliquerait quelques modifications dans leurs budgets. Ils doivent ainsi être prêts à opter pour des productions frigorifiques plus respectueuses de l’environnement, vers une suppression des hydrofluorocarbures.
Pour anticiper une éventuelle hausse de prix, de nombreuses sociétés ont donc décidé de faire des stocks de ces gaz qui, notons-le, contribuent au réchauffement climatique de la planète.
De ce fait, les demandes de gaz réfrigérant R404A et d’autres HFC ont affiché une forte hausse (environ 30 % au début de l’année 2017). En date du 1er juillet, on a enregistré une augmentation de 100 % de la demande de R404A et de R507A. De plus, le stockage de ces gaz accentue le risque de fuites, dont le coût peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
Certaines mesures doivent ainsi être prises rapidement. Entre autres, il est essentiel de privilégier autant que possible l’utilisation du CO2, dont le PRG est 1 300 fois à 24 000 fois moins élevé que celui des HFC. Dans la foulée, on devrait également promouvoir l’utilisation des hydrofluoroléfines (HFO), des gaz qui ont un très faible potentiel d’effet de serre.