À l’approche de l’été, les vagues de chaleurs se font de plus en plus pressantes. Beaucoup d’immeubles n’ont pas la possibilité d’utiliser la ventilation naturelle pour des raisons de sécurité ou de nuisances sonores produites par les activités à l’extérieur.
Il devient ainsi essentiel d’installer un système de climatisation pour les bureaux et de maintenir un environnement de travail confortable. En effet, selon plusieurs recherches menées sur les systèmes de ventilation, il existe une relation directe entre une chaleur excessive et la productivité ou le bien-être au bureau. Une chaleur insoutenable nous empêche tous de nous concentrer, entraînant ainsi des accidents, des erreurs, une baisse de l’humeur et une augmentation du taux d’absentéisme.
Choisir une climatisation pour un bureau
Dans un bureau pouvant accueillir des clients ou des réunions de travail, il est important de penser au fonctionnement silencieux de l’appareil afin de ne pas déranger le déroulement des activités prévues.
Parmi les solutions de climatisation disponibles sur le marché, le climatiseur de type mono-split serait l’appareil idéal pour cette application.
1. La clim monosplit
En effet, le mono split est le climatiseur le plus simple et le plus répandu, offrant le meilleur rapport qualité-prix ainsi que des performances énergétiques élevés.
Il est composé de 2 unités, une unité extérieure (également appelé condenseur) et une unité intérieure (communément appelé évaporateur).
Étant donné que l’équipement est placé dans l’unité extérieure, ces climatiseurs sont les plus silencieux et deviennent donc le choix idéal pour rafraichir ou déshumidifier des bureaux.
2. Le dimensionnement
Commencez par estimer vos besoins de climatisation en supposant une puissance de refroidissement d’environ 80W/m2.
Par exemple, si votre bureau a une superficie de 20 m2, la puissance du climatiseur devrait être autour de 1 600 W minimum.
3. Efficacité énergétique
Il est important de choisir un appareil efficace énergétiquement afin de minimiser votre consommation électrique due à la climatisation.
Choisir le climatiseur le moins cher n’est pas souvent le meilleur choix à long terme, car ce dernier pourrait vous occasionner des factures d’électricité importantes.
Suite à plusieurs directives européennes, les climatiseurs sont maintenant équipés d’une étiquette-énergie. L’efficacité énergétique de l’appareil est évaluée en termes de classes d’efficacité énergétique, notées d’A+++ à G. Cette classification des climatiseurs est en fonction du SCOP (coefficient saisonnier de performance) et du SEER (Taux saisonnier d’efficacité énergétique) du climatiseur.
Le SCOP concerne la performance saisonnière en mode chaud, et le SEER la performance saisonnière en mode froid.
Plus ces indices sont élevés, meilleure est la performance énergétique de l’appareil.
Les conditions de travail dans les bureaux
Pour un espace de bureaux, les besoins de confort varient d’un usager à l’autre.
Cependant, les standards de l’industrie de l’HVAC définissent la température de confort comme étant une température qui se situe entre 20 et 27°C pour une même plage d’humidité relative comprise entre 30 et 60%.
Mais la plupart des travailleurs se sentent bien à une température comprise entre 18 et 21°C et un taux d’humidité entre 40 et 60%.
Afin d’éviter tous problèmes de fonctionnement pouvant endommager l’appareil et/ou mettre en péril la garantie offerte par le fabricant, Il est recommandé de faire appel à une entreprise spécialisée en climatisation et autorisée par les grandes marques reconnues.
Pour faire cette vérification, il suffit de vous rendre sur le site internet d’un constructeur, et de chercher les distributeurs autorisés.
Système de climatisation CO2 pour les bureaux
Le fluide frigorigène est aussi à prendre en compte pour la climatisation centralisée pour des bureaux. La législation européenne, avec la directive F-Gaz, veut réduire au maximum (-79% en 2030, année 2015 en N) les quotas de HFC (hydrofluorocarbures) qui participent au réchauffement climatique.
Dès 2020, les installations devront déjà avoir un fluide avec un GWP (Potentiel de réchauffement global) inférieur à 2 500. Par exemple, le fluide frigorigène R404a a un GWP = 3 922 et il sera donc plus difficile à le trouver. Dès 2022, les systèmes de réfrigération pour une application commerciale devront même intégrer un fluide avec un GWP de moins de 150, ce qui éliminera les fluides suivants :
- R-32, R-134a, R-404A, R-407A, R-407C, R-410A, R-422B, R-422C, R-422D, R-507, R-508B
Les fluides frigorigènes pour une application commerciale encore autorisés en 2022 seront :
- R454C, R455C, R-152a, 1234ze, 1234yf, R290 (propane), R744 (CO2) et R171 (NH3)
Ces mêmes fluides, en accord avec la législation F-Gaz dès 2022, sont classifiés en fonction de leur toxicité et de leur inflammabilité :
Faiblement toxique | Fortement toxique | |
Hautement inflammable | R290 (Propane) | |
Inflammable | R454C, R455C, R-152a, 1234ze, 1234yf | R717 (NH3) |
Non inflammable | R744 (CO2) |
Pour un système de climatisation centralisée pour des bureaux, il est donc préférable d’installer et d’utiliser le CO2 car il présente, en plus de n’avoir qu’un GWP = 1 (donc quasi nul), d’être faiblement toxique et non inflammable en cas de problème grave (fuite au niveau des circuits frigorifiques). Il est cependant plus cher lors de son installation mais permet d’obtenir des performances énergétiques en adéquation avec vos besoins tout en améliorant considérablement l’empreinte écologique du bâtiment.